9 règles pour choisir sa suspension selon les pièces
Les suspensions comptent parmi les luminaires les plus utilisés dans un intérieur. Et à juste titre : elles affichent aujourd’hui des looks qui personnalisent et apportent une réelle touche décorative à une pièce. Mais elles génèrent aussi de nombreuses questions : styles, formes, matériaux, proportions ou encore hauteurs, comment choisir ? Pas de panique, on vous dit tout pour faire le bon choix de sa suspension selon les pièces de la maison et selon son style !
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1. Règle de base n° 1 : le type d’éclairage d’une suspension
La suspension, de par sa position au plafond, apporte à une pièce un éclairage général, c’est-à-dire qu’elle éclaire la pièce dans son ensemble. C’est simple, c’est la lumière que l’on allume en entrant dans une pièce ! L’éclairage général qu’elle dispense est un éclairage homogène, suffisant pour voir et s’orienter dans un espace ; cet éclairage donne aussi la tonalité ambiante de la pièce. C’est pourquoi l’éclairage d’une suspension doit être assez doux pour ne pas éblouir. Pour cela, on préfèrera des ampoules halogènes économiques ou des ampoules fluocompactes avec une couleur blanc chaud. A noter que, selon la hauteur du fil de la suspension, s’il est réglable sur-mesure par exemple, on pourra intensifier l’éclairage d’une suspension, jusqu’à le rendre très directionnel. Tout est affaire de dosage !
2. Règle de base n°2 : les proportions d’une suspension selon la taille de la pièce
Les dimensions de la pièce, et sa forme (carré, rectangulaire) sont déterminantes pour établir les dimensions de la suspension que l’on va choisir. Pour acheter sa suspension en magasin, on aura donc veillé auparavant à se munir des dimensions de la pièce dans laquelle on souhaite suspendre son luminaire.
Voici quelques règles afin d’obtenir un rendu optimal et équilibré :
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Pour une pièce de moins de 10 m², le diamètre de la suspension se situera entre 30 et 40 cm.
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Pour une pièce allant de 10 à 15 m², on opte pour une suspension ayant un diamètre de 40 à 45 cm.
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Pour une pièce de 15 à 20 m², il faut une suspension présentant un diamètre allant de 45 à 50 cm.
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Enfin, les grandes pièces offrant une superficie supérieure à 20 m² sont équipées d’un plafonnier d’au moins 60 cm de diamètre.
Les valeurs données ont les valeurs minimum : rien n’empêche de jouer la démesure avec une suspension extralarge !
3. Règle de base n°3 : à quelle hauteur fixer une suspension ?
La règle unique est qu’une suspension ne doit pas gêner la circulation des personnes et éviter donc qu’un bon mètre 90 ne se cogne la tête dans l’abat-jour ! Ensuite, selon la fonction de la suspension dans une pièce, la hauteur sera très variable. Par conséquent, il y a un autre chiffre à retenir, c’est la hauteur sous plafond dont vous disposez.
On admet généralement les hauteurs suivantes selon l’usage :
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Pour une hauteur moyenne sous plafond de 2,50 à 2,80 mètres, et une utilisation dans une entrée, un salon, une cuisine ou une chambre à coucher, une suspension ne doit pas descendre en dessous de 2,15 mètres du sol environ.
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Pour éclairer une table de salle à manger, la suspension pourra descendre jusqu’à 1,60 mètre du sol.
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Pour une utilisation en lampes de chevet dans une chambre, on veillera à positionner les suspensions de part et d’autre du lit de 30 à 50 cm au-dessus de la table de chevet.
Astuce
Pour « tricher » sur la hauteur de votre plafond : pour éloigner visuellement un plafond trop bas, choisissez une suspension tambour ou cylindrique et ajustez la longueur du fil assez proche du plafond.
4. Règle n°4 : une suspension qui impose le style dès l’entrée
Dans l’entrée, la suspension doit faire bonne impression dès le premier regard. L’entrée est la première pièce que l’on découvre, elle donne la tonalité générale de l’univers déco ; chaque détail doit donc être soigné. L’éclairage et les luminaires en particulier avec une suspension à la bonne hauteur et bien positionnée : à 2,15 mètres du sol environ pour ne pas entraver la circulation et centrée au plafond afin de ne gêner aucune ouverture de porte (entrée ou placards par exemple). L’ampoule de la suspension doit être plutôt blanc chaud (3000 kelvins environ) pour un éclairage chaleureux et flatteur, avec une intensité suffisante (250 lux environ). Côté style, tout est permis mais on vous conseille les suspensions d’inspiration scandinave en PVC ou polypropylène, en matériaux naturels tressés, rotin ou osier, qui sont du plus bel effet. Egalement les suspensions filaires à la silhouette impeccablement chic ! Certains modèles sont équipés d’un diffuseur qui émet une lumière adoucie.
5. Règle n°5 : une suspension XXL dans le salon
Dans le salon, la tendance est à l’oversize ! Positionner une suspension surdimensionnée dans un salon crée un effet de surprise et anime le volume de la pièce. Elle peut être surdimensionnée en largeur : certains modèles de suspensions offrent des diamètres allant jusqu’à 1,20 mètre. L’effet spectaculaire est garanti. Dans ce cas, le fil peut être raccourci à 20 cm - on se rapproche alors du plafonnier - pour ne pas donner l’impression d’encombrer l’espace. Ou en longueur, avec les suspensions multiples qui jouent la carte de l’accumulation. On choisit des modèles en grappe, avec hauteur de fils électriques réglables, pour ajuter au mieux selon l’implantation du salon. Côté style tout est affaire de goût à condition d’inscrire votre suspension dans celui de votre salon : on appréciera une large suspension tressée dans un intérieur bohème, et une suspension métal à bras multiple pour un salon industriel, qui aura aussi l’avantage de diriger et répartir le flux lumineux.
6. Règle n°6 : une suspension théâtrale pour la salle à manger
La suspension et la table de salle à manger forment un duo indissociable ou presque. Et c’est de l’équilibre de leur union que naît un effet visuel réussi.
Pour cela, il y a au moins une règle à suivre :
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L’encombrement de la suspension choisie doit être d’1/3 environ de la longueur de la table. On évite ainsi de placer une toute petite suspension qui paraîtra perdue au-dessus d’une grande table. Elle peut aussi descendre plus bas qu’une suspension d’entrée ou de salon, jusqu’à 1,60 mètres environ du sol.
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Un autre point pour se guider : adopter de préférence la forme de la ou des suspensions à celle de la table de salle à manger : ronde pour une table ronde ou ovale, abat-jour carré pour une table carrée, suspension barre à abat-jour multiples pour une table rectangulaire.
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Enfin, vous pouvez aussi multiplier des suspensions identiques au-dessus d’une table de salle à manger ou déporter une suspension depuis une sortie d’applique pour la rendre centrale. L’effet est encore plus théâtral avec un joli fil déco de couleur.
7. Règle n°7 : une suspension efficace et facile à vivre dans la cuisine
La suspension d’une cuisine va apporter un éclairage zénithal indispensable. Notre recommandation pour son choix : les suspensions cloche en métal ou en verre car elles sont résistantes et faciles à nettoyer. Les suspensions en métal offrent une large gamme de styles selon la finition choisie : métal mat pour un style campagne ou industriel, métal coloré ou laqué pour un style pop ou bistrot, cuivre pour un style rétro ou scandinave. Les diffuseurs en verre offrent un éclairage très généreux : ce type de suspensions est donc très efficace pour pallier le manque de luminosité dans une cuisine. On évitera les suspensions en tissu plus fragiles et difficiles à nettoyer. La tendance en cuisine est à la suspension industrielle en métal mat et brut, avec un diamètre généreux. Côté bar, dans le cas d’une cuisine ouverte sur la salle à manger ou le séjour, on opte pour un alignement de trois suspensions gouttes en verre transparent ou teinté, discrètes tout en soulignant cette zone de convivialité.
8. Règle n°8 : une suspension cocon dans la chambre
L’éclairage de la chambre doit être adapté à sa fonction principale : la détente préalable à un sommeil bénéfique. On préfère donc un éclairage doux et tamisé diffusé par une suspension en tissu que par une suspension en verre. Toutes les suspensions qui cachent l’ampoule comme les abat-jour tambour avec filtre en partie basse ou les boules japonaises sont parfaites. Une fois allongés sur le lit, vous n’aurez pas une vue directe sur une ampoule disgracieuse et éblouissante. Idéale pour une chambre cocon dans la tendance, la suspension Koushi du designer Mark Eden Schooley est d’une extrême simplicité : un voile de coton recouvre la structure en fil de fer tordue à la main.
Ce choix de suspension reste valable également dans la chambre d’enfant, la fantaisie en plus : on peut s’amuser avec les formes, comme un globe, un avion ou une étoile.
9. Règle n°9 : n’oubliez pas, les suspensions se fixent partout !
Fini le temps des suspensions bien centrées au plafond d’une pièce ! Aujourd’hui les suspensions s’accrochent partout, dans l’angle d’une pièce pour souligner un coin déco ou révéler un coin lecture cosy ; en guise de lampes de chevet dans une chambre pour dégager de la place au sol et jouer la discrétion tout en restant très déco ; dans un montage industriel avec fil apparent et guidé par des pythons quand on cherche à les centrer autrement… de nouvelles façons moins conventionnelles d’utiliser les suspensions et une autre manière de mettre en valeur les zones d’une pièce.